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UN COLLECTIONNEUR PASSIONNÉ : ROLAND HOFER-BURY

Né à Vienne, en Autriche, le 7 mars 1935, sensibilisé très tôt à l’art, curieux, simple et modeste, il parcourt durant sa jeunesse parisienne, l’ensemble des Musées de la capitale, dans le but de s’initier en s’imprégnant  de l’art sous toutes ses formes.

Il s’installe à Montpellier à la fin des années 60.

Il est nommé professeur d’anglais au Lycée Joffre de Montpellier.

Licencié d’Allemand et d’Espagnol, ancien élève de l’Ecole Supérieure d’Interprétariat et de Traduction de la Sorbonne, il traduit les œuvres poétiques d’Ernest Hemingway et les poèmes de Thomas Bernhardt.

Il écrit et collabore à diverses revues culturelles. Ses textes et ses articles ont paru dans de nombreux journaux : le Monde, les Nouvelles Littéraires, l’Express, le Midi-Libre… Il obtient la mention « très honorable » au prix de l’édition 82-83, le prix d’honneur de littérature 1984 du Centre International des Arts et des Lettres.

La naissance d’une collection

A partir des années 70 et suite à un héritage, cet amoureux des arts et des lettres, parcourt les expositions et les galeries de peintures, guidé par le plaisir des yeux et une certaine sagacité d’esprit. Roland Hofer-Bury se constitue au fil des années, une collection d’art contemporain d’une grande qualité.

Sa passion de l’Art sous toutes ses formes et son ouverture d’esprit à tous les styles et toutes les techniques, le conduisent à l’accès des productions et des réalisations d’œuvres d’origines diverses et variées.

Une très grande part de ses acquisitions s’est portée sur des œuvres d’artistes régionaux connus et moins connus, mais aussi sur des réalisations et des œuvres d’artistes d’autres continents, mettant ainsi en relief : l’art touareg, aborigène, néo-guinéen, est-africain, amérindien, mais encore asiatique, islamique… Ses choix très éclectiques démontrent incontestablement son attachement à l’expression artistique universelle. L’homme qui rêvait d’être un artiste, s’est entouré d’œuvres et a souhaité rendre contagieuse son avidité en faisant partager sa passion et son amour pour l’art au plus grand nombre en décidant, en 1992, de les offrir dans un élan fraternel, à une collectivité.

La destination d’une collection : la donation à la commune de Lavérune

Après avoir décidé, en l’absence d’héritiers, de l’affectation et du don de sa collection  à une collectivité située à proximité de la ville de Montpellier et propriétaire d’un lieu pouvant l’accueillir sous certaines conditions, c’est finalement le château des Evêques de la ville de Lavérune que Monsieur Hofer-Bury a définitivement choisi comme écrin à sa collection.

Ce choix a été favorisé grâce à l’entremise de Jean et Gaby Pallarès, membres fondateurs de l’Association des Amis du Musée Fabre à Montpellier, en relation étroite avec Michel TALI, Maire-adjoint à la culture de la ville de Lavérune à cette époque, qui a favorablement accueilli ce projet avec l’ensemble du conseil municipal le 25 juin 1991.

WANG WEIXIN

Le peintre et graveur WANG Weixin est né en 1938 à Wenzhou dans la province du Zhejiang, sur la côte sud-est de la Chine. Dès son plus jeune âge, il apprend les rudiments de la gravure sur métaux auprès de son père qui exerce le métier de chaudronnier. Il se passionne aussi très tôt pour l’aquarelle et, à l’âge de quatorze ans, commence à suivre des cours de peinture. Il se rend souvent sur les rivages de la mer de Chine et dans les montagnes des environs de Wenzhou, en compagnie de l’un de ses professeurs qui l’encourage et l’aide à développer son sens de l’observation et sa sensibilité artistique. En 1954, à l’âge de seize ans, il entre à l’Ecole annexe de l’Institut des Beaux Arts de Zhejiang. Quatre ans plus tard, il poursuit sa formation à l’Université dépendant du même Institut et choisit alors de se spécialiser  dans la gravure. Certaines des œuvres  qu’il exécute à cette époque, révèlent d’ores et déjà son talent de graveur. Diplômé en 1963, il part à Shanghai où il travaille comme journaliste au Quotidien Libération. Les reportages qu’il effectue sont pour lui l’occasion  de réaliser de nombreux croquis, autre forme d’expression picturale qu’il apprécie. En 1978, après les difficiles années de la Révolution culturelle, WANG Weixin entre à l’Institut central des Beaux-Arts à Pékin, où il prépare une maîtrise qu’il obtient en 1980. Il reste ensuite  à l’Institut pour y enseigner la gravure et l’aquarelle. Les voyages qu’il entreprend avec ses élèves lui procurent de nouvelles sources d’inspiration : il découvre notamment les paysages du Xinjiang et du Tibet et retrouve chez les pasteurs des hauts plateaux tibétains cette sérénité face aux caprices de la nature, qui caractérise les pêcheurs de sa province natale, si souvent représentés dans ses toiles et gravures. De 1988 à 1990, WANG Weixin séjourne en France et visite plusieurs pays européens ; certaines de ses aquarelles sont d’ailleurs directement inspirées de ce périple à l’étranger. Par la suite, il reviendra à plusieurs reprises en Europe présenter ses œuvres et donner des conférences.

En dehors de celles exposées en Chine, des œuvres de WANG Weixin sont également visibles en Grande Bretagne au British Museum et au Victoria and Albert Museum, en Allemagne au Musée Ludwig, en France enfin, puisque depuis 1992, une collection d’une centaine de ses tableaux est présentée en permanence au Musée Hofer-Bury, château des Evêques de Lavérune, dans l’Hérault.

D’après « Paintings by Wang Weixin », édité par Inspiration Art Press, Hong Kong 2000


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